Le blog de pjtg

Oiseaux en majesté & majesté des oiseaux

Merle noir

Turdus merula

Quand le soleil

Chauffe le ciel

Une très belle

Pointe l’oreille

Le bec chargé

De trémolos

De grands solos

Il faut aller

Dans la ramure

Ou près du mur

Et écouter

Ré-écouter

C’est du grand art

Une vraie star

Notre merlot

Fait numéro

Concert gratuit

Et oui et oui

Jamais pareil

Sous le soleil

Et écouter

Ré-écouter

Sous les nuages

Nouveau partage

Dans les rayons

Mieux que flonflon

C’est notre merle

Une vraie perle

photo Bernard G / txt et chx musical : tg

Dix-neuvième rendez vous

Anas platyrhynchos

cane col-vert 

Ne pas imiter la Radeau

Celui peint par T Géricault

Cette méduse qui prit l‘eau

Une marine comme il faut

Bien qu’à l’huile cela fut peint

Les reflets doux qui se déploient

Sur l’onde douce de ce bois

Suggère un tout autre refrain

Les tronçonneuses se nourrissent

De pétroles et de matière

Qui s’en viennent par la coulisse

Épicer les flottes dormantes 

De poisons flous et de tourmentes

Et puis les plombs pas loin derrière

Bernard : photo / Txt et choix musical : tg

Liquidambar styraciflua et sturnus vulgaris

ou liquidambar vulgaire

et étourneau commun

Un sansonnet perché sur un liquidambar

Crie chante et souffle boulevard de Monthéard

Il s’étonne et questionne que font ces perchoirs

Venus d’on ne sait z’où perdus dans ce terroir

Qui se souvient de Christophe et de ses galions

Le copalme d’Amérique Liquidambar

Styraciflua pour les intimes en art

Sylvicole les houppiers prennent de beaux tons

En automne quand la saison tourne la page

Quand nos étourneaux se regroupent en nuages

Et se préparent à affronter les paysages

Qui ‘s’urbanisent sur le mode tout béton

Et bitumes imperméabilisations

Tous azimuts systématique mise en cage

txt, photo, choix musical : tg

                       SecOnd rendez vous

                          TOujours chassé

Anas platyrhynchOs

C’est colvert qu’on m’appelle

Et du bleu sur les ailes

As tu bien regardé

Sans se faire fardé

Le ventre en évidence

Tes petits pains jetés

Tu peux te les garder

Et ceci sans offense

Ça nous fait des lourdeurs

Et de pauvres couleurs

Des boyaux en aigreurs

Sans parler des chasseurs

Un deux trois on y va

À bientôt mon p’tit gars

On se voit tout là-bas

Paradis des ébats

Bernard : photo / Txt et Choix music. : tg

Pica pica

                Autour du nid

                                         Et assurer 

Une sentinelle s’assure

Que le ciel reste sans danger

D’ailes aux accents de morsures

Que les trottoirs sont allongés

Que les bipèdes si mesquins

Ne se font pas des faux écrans

Avec leurs arbres mal repeints

Qui s’en viennent bardées de dents

Sur des zones aux armes fixes

Reliées de  grands fils barbelés

Qui ne font que froisser l’été

Et multiplier les préfixes

En anti ultra ou feux rouges

Qui flinguent ce qui bouge

photo Bernard G / txt et chx musical : tg