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19 avril 2024 5 19 /04 /avril /2024 00:01

Ciels

Nouveaux

Ciel trente et trois

dit treize

Ciels

Les ciels se fondent dans des gris

Des ocres des bleues sur palette

Celle des jours celle des nuits

Qui se mêlent dans leurs cachettes

 

Et trament sur des toiles crues

Des ordinaires aux tons drus

Qui se réinventent sans cesse

Sur des cadences qui nous pressent

 

Ou nous délaissent selon l’heure

La vague dit chante et endort

Les plaies les lèvres et les feintes

 

Qui nous embrasent ou nous leurrent

Nous meublent les os et les ors

Du gris des gens et des aurores

Ciels

Photo Zachary / Txt et choix musical : TG

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commentaires

M
Sur la plage <br /> le SOS toujours recommencé...
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P
les bouteilles à la mer reviennent des siècles passés ?
B
la vague efface ...
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P
et revient toujours différente, mais toujours une vague... ?
T
"La mer toujours recommencée"... <br /> Toujours inspirante aussi, sans doute parce que c'est un bout du monde...
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P
"Homme libre, toujours tu chériras la mer !<br /> La mer est ton miroir ; tu contemples ton âme<br /> Dans le déroulement infini de sa lame,<br /> Et ton esprit n’est pas un gouffre moins amer. .." Notre grand Baudelaire l'avait déjà écrit je ne peux que m'en rappeler, et ajouter tous ceux qui se sont inscrits dans ses pas (en toute humilité).... en mots et ne notes...<br /> <br />
F
OUF, j'ai pu te retrouver ce jour et lire tes jolies rimes en admirant la photo!!! Merci pour la chanson que j'adorais chanter lors de ma jeunesse!!Bisous Fan
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P
de belles reprises jazz alertes et généreuses, je suis heureux que tu as retrouvé à bientôt...
C
...<br /> le mouvement<br /> se fait écume<br /> puis de l’écume la mer<br /> se reconstruit<br /> et de nouveau ressurgit la turgescence.<br /> <br /> Et de nouveau,<br /> cheval,<br /> pure jument<br /> cyclonique<br /> et ailée<br /> la crinière ardente de blancheur<br /> dans l’ire de l’air<br /> en mouvement,<br /> tu glisses, tu bondis, tu cours,<br /> conduisant le traineau<br /> de la neige marine.<br /> ...<br /> Pablo Neruda, ode à la vague
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P
j'imagine du côté du Chili et puis ailleurs sur les grandes côtes, la mer sans arrêt, merci pour tes envois toujours revigorants...

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