Le blog de pjtg

PJTG reçoivent

Lynda Buain 

Bateau et

Sans titre

jeudi 14 décembre 2023 

Sans titre

Elle regarde en l'air

elle s'envole elle a la tête en l'air.

L'air l'inspire

elle dit que l'air l'inspire

elle dit que l'air pique

elle dit que l'air décolle.

Elle chante en l'air elle danse

elle bouge en l'air.

Elle monte en l'air

elle part en l'air elle s'envole

Je suis toute seule dans mon petit bateau. Des énormes vagues viennent bouger le bateau et je tombe à l'eau. Je m'accroche au bateau pour ne pas couler parce que les grosses vagues viennent sur moi. Le bateau coule sous l'eau et moi aussi.

Comme je sais à peu près nager sous l'eau, j'aime beaucoup nager, je laisse couler le bateau. Je réussis de moi-même à remonter à la surface.

*

Les vagues s'étant calmées je nageais en faisant le crawl. Je suis arrivée à la plage et je suffoquais beaucoup. Les maîtres-nageurs me voyant sont accourus et ils m'ont fait du bouche à bouche pour faire sortir l'eau que j'avais en moi. Et j'ai tout évacué. Les pompiers sont venus quand même. Ils m'ont fait allonger sur un brancard. Ils m'ont emmenée dans le camion. Ils m'ont pris ma tension. Ils m'ont demandé si j'avais mal quelque part. J'ai dit non. Ils m'ont dit qu'ils m'emmèneraient quand même aux urgences pour faire des tests.

textes : Lynda Buain / photo : Zachary / choix musical : tg

Cette semaine

Clément Villa

Corderie, vendredi 5 janvier 2024

La valse des baleines d'une décennie de baleines

On se souvient d'un fragment d'histoire et de légende. Le pourquoi elles migrent à cause de l'activité humaine, le tout de laine. Dans leur cœur elles se rappellent beaucoup de choses, même le baleineau se souvient de défragmenter les équivoques des mers. 

L'éclat des mers de lumière nous rappelle pendant longtemps à nous, les baleines que nous fûmes, cette valse, une très belle page de fleurs. On a migré longtemps, brassés embrassant, tout au mois de septembre, janvier, février, avril, mars et mai. Et pas l'été où nous nous cachons

Ma peau de chat

Pendant que je dormais

je sentais la fumée de l'oubli 

qui me brusselait 

de caresses

lorsque soudain

j'entends un hihihi 

une porte grincer

une toute petite boule de poils 

me disant Miaou.

Je ferme ma porte

de mon chez moi.

Le lendemain matin je lui dis 

Coucou ma peau de chat.

Le sacripant s'en va

mais il me fait des léchouilles

en me disant Merci pour les caresses

Monsieur Clément

Textes / Clément Villa

Photo et choix Musical : TG

cette semaine

Lynda Buain

Dixième envoi

"une petite histoire de Lynda qui commence mal mais la fin...!
c'est pas d'la pwésie proprement dite, prends si tu veux...
à bientô" Victoria.

30 novembre 2023 Sans titre

Je marche sur le sable mouillé, mes pieds s'enfoncent, je sens mes jambes descendre petit à petit, mes genoux. Plus ça va plus je me sens petite, je suis tétanisée de partout, je ne peux plus bouger, je m'enlise.

Tout à coup je vois au loin un homme et je crie Monsieur ! Monsieur ! Il ne m'entend pas. Je crie encore, je continue à m'enfoncer, le sable m'arrive sous les bras, avec mes bras je fais des signes, je crie, je crie de plus en plus fort, je crie je crie avec mes bras.

Il se retourne il se retourne il me voit, il court il court à vive allure, avec ses bras puissants il me sort du sable mouvant.

Texte :  Lynda Buain photo et chx musical : tg

Stéphane Juglet,

Clément Villa,

Lynda Buain

L'âge de temps au suspens

Dans les propres vagues qui me bercent

D'un bercement d'eau

D'une infusion de joie

On plonge à deux en natation aérienne

L'air qui me fait du bien ma Ténésia

Tu es mon tout bien-être

Avec cet aèrement

La seule enveloppe qui nous fait du bien-être

Je fais de fond en bien

À rester longtemps dans l'eau

Avec ma sirène

À respirer l'air le vent et la nature

Je veux boire une tasse de ton azur

Et de ton sourire

Qui pousse aux soupirs

Des murailles de plaisir

On est si bien à nager à deux

Et moi dans tes bras

Je m'allonge sur toi

En écoutant tout le murmure de la nature

Profiter de la mer

Et des semblables secrères

À voir avec plaisir.

Ecoutant le vent

comme un doux bercement

je suis en ivresse de bien-être

je me saoule avec la lumière

et je bois le contentement 

du vieillissement

je suis le plus heureux possible

que j'habite dans ce vieillissement 

pour m'enrouler dedans.

Victoria écrit : "Stéphane, Clément et moi avons passé quelques heures épatantes à écrire ensemble au coin du feu. Il s'avère que la présence de Clément a été très bénéfique à Stéphane et vous trouverez ici un assez joli texte sur le bleu, texte qu'ils ont tenu à intituler "Frérot" car inspiré de l'écoute en boucle de la chanson du même nom. Que ça ne soit pas le sujet n'est pas un problème pour eux. Leur écoute au premier degré fait du bien, elle nous sort de l'ironie. 
Ils ont commencé en relevant les mots "amour" et "des bleus sur le corps", je me suis débrouillée pour qu'on sorte de cette pente glissante. Il est vrai qu'ils sont dociles à mes suggestions. 
Vous reconnaîtrez dans le texte la patte de Clément ("la lumière bleutante") et celle de Stéphane ("la mer m'appelle" etc). Le "raconte" est de moi car je trouvais que "la mer me parle du bleu du" ça n'était juste pas possible.
Stéphane a une vraie demande d'écrire encore avec Clément, ça devrait pouvoir se faire parce que si je comprends bien Clément va être désormais libre les vendredis et non les jeudis comme avant. 
Voici donc les textes..."

Clément Villa, Corderie, vendredi 3 novembre 2023
Pensées pour ma grand-maman

En pensant à toi qui répondais toujours au coup de téléphone que je te donnais en prenant de tes nouvelles. J'ai toujours une pensée pour toi, je l'ai toujours eue. Il restera toujours une image, moi qui me confiais à toi souvent et bien étant à me confier à mes cousins, mes deuxièmes confidents, à rentrer tard le soir. 
Les autres membres de la famille, j'ai une pensée pour eux mais qui n'est pas la même que pour toi. Moi qui a toujours la porte à me confier de ta maison sur la route de Savigny. Toi qui n'es plus de ce monde je m'y attendais mais il y a toujours une place pour les autres et un jour, on n'est pas éternels. Il faut un jour penser à soi aussi et ne pas s'oublier. Gros bisous grand-maman et pour les autres aussi.

L'étincelle de vie

La petite idée que j'ai pour moi c'est de m'offrir du bien-être, ne plus être soucieux des heures et surtout des autres, c'est mon étincelle de vie. C'est la voie du bonheur, un peps que j'ai, à dévorer la vie tout bonnement et à penser à moi, juste pour cinq minutes, écouter tout bonnement la nature près d'un ruisseau en me posant vers le fleuve des oiseaux.Clément Villa et Stéphane Juglet en collaboration, sur un clip de Slimane, Corderie, vendredi 3 novembre 2023

Frérot

La mer est bleue elle me regarde
elle m'appelle elle m'interpelle
elle me parle

Elle me parle du sable bleu
elle me raconte le bleu du vent
la lumière bleutante des reflets de la nuit

La mer m'appelle elle m'interpelle
elle me parle d'amour
l'amour est bleu comme le vent.
 

textes de Clément, Lydia... photos de tg dessin de Maloè