estran
L’adresse implicite des oiseaux horizon
Zones dévoilées en caresses cachées
Rivages décillés au ressac des raisons
Pliures érodées des sépales osés
estran
L’adresse implicite des oiseaux horizon
Zones dévoilées en caresses cachées
Rivages décillés au ressac des raisons
Pliures érodées des sépales osés
l'art des silences
L’arche des lagons où nagent des ardeurs
L’art des silences en espoirs harmoniques
L’ardeur et la peur les rides endémiques
L’archange s’y noie aux saisons des couleurs
flux et reflux / estran
Grilles des mots morts au bord
Griffes retournées des gestes
Armures sensibles des nerfs tressés si fort
Amarres jetées ou blessures célestes
des mains dans les z'eux
Au seuil des cathédrales
Les écueils où se meuvent les ombres
Les lacs où se noient les pénombres
En cortèges et fragiles dédales
dans le silence des z'yeux
La grille du temps obstinée nécessaire
Point d’interrogation le navire se perd
Errances manipulées hors horaire
En dedans des espaces contraires
Le voile des zieux
Entre la pupille et l’iris
Dans l’air citoyen
Les paysages estampes des dieux
Les flammes des grilles
Et les coutres anciens
Astres morts et/ou étoiles qui brillent
L’architecture des regards
L’arc texture les vigies sans radars
L’âme se floue entre crime et courage
L’étrave poudre la violence des cages
coda
gardens blues
Berceuse et rock and roll
L’harmonica narre les nuits et les baisers
Et dessine un jardin
Où les oiseaux attendent
L’intro n’est que reprise
D’une rengaine écorchée
Accrochée aux doigts des saisons et des soifs
Ad libitum
En clef de fa
Oser entrer dans le motif qui roule
Walking bass une trompette bouchée
Les pas s’enroulent au sang des mandragores
La vague sans conscience emprunte le tempo
Les riffs se corollent et colorent la scène
Des amants séparés / deux sentiers s’évaporent
La violence rentrée au long les soirs sans fin
en clef de sol
La danseuse aux yeux de charmes
Accroche à l’aube ses doigts étoilés
Le vide qu’elle a laissé peuple la portée
Chants d’oiseaux dans un ciel vacant
La voix tente de croiser les reflets
ligne de basse
Douze mesures venues d’outre océan
Bercent l’amer et le cruel instant
Vendanges de couleurs gonflées d’alcool volatiles
Qui langent le chant et donnent la note bleue