grain six bé
Les orbites des chimères s’entrouvrent
Décors indurés voraces et variables
En lisière de naufrage sur le pont des standards
L’estoc toque à la porte cohorte et escorte
Tout en stock vrac sans sacs tas en toc
Stucs et strass trucs et tracts micmac compact
Tout cloque en vrac sans tact ni tactiques
Magique comics taxés tout à trac
Moteurs emballés sans rodage
front hier
Un solvant actinique répand sa virulence
Restent les odeurs des hologrammes organiques
Formules trop pressantes des vapeurs paniques
La roue sème ses idiomes en plisses stridulantes
Attristantes aux heures ensablées des lunes invasives
La triste ponction des humeurs lasses
Déplace le pouls des absences sans substances
La chimie de la nuit bouleverse les reliefs
mots râles
Les sphères des sphincters vibrent en sympathie
Impubères gonflées de solitudes berceaux et stèles
Crénelées de morales cimentées hors con
Sciences la corde grave monte à l’octave l’idole
Impatiente déborde la scène de désirs informes
Moulés des hits et des icones hertziens
Le flux élastique et indécent s’en vient
Hors les rambardes du déjà vu lu non su
nocturne
Perspective échevelée dans la poussière de la lune
Chevelure éclaboussée sur la face de l’infortune
Craquelures incrustées sur le visage runes
Convulsions percutées de la frime
Cratères aplatis des morsures
Cafard écrasé par la peur
Cadastre réaménagé
Cavalcade écran
Calvaires nerfs
Contrits et
Cuits et
Crus
cernes
Les lèvres de la nuit s’entrouvrent / amples
Baiser lent et vorace les paupières samplent
Pierres mâchurées où les muscles se crispent / nasses
Coulisses ventriloques doublures exténuées / audaces
Le monologue lyrique boursouflé insémine / espaces
Figurants ordinaires aux ombres anamorphiques / loquaces
Fleurs de nerfs qui brodent sans canevas ni anesthésie
Mélodies fracassées dans la ferveur / fusible fusillé
haleine : entendre
La lune pleine s’installe cavale pâle
Les poussières argentent l’écran vacant
Se gonflent et forniquent / mixage sauvage
Les songes fécondent la chambre
Frêle frontière la croisée enfle
Le derme abandonne sa parure normée
Et mise sur la fièvre des rémanences profuses