Ôh mes tonneaux...
À rebrousse toits à rebrousse voies – les voiles se croisent sans se voir – dans les remords des causes accortes un fugueur fauve choit sur les pas sages – des architectes aux noms gommés peignent les reliefs – des fêtes éviscérées à force de redites et de copies – sur l’écran terne des voix gelées le script sèche des larmes armées - la chanson triste des amants enduit les rides de lents vernis – un dramaturge analphabète trime à re-farder des momies mauves aux yeux de verre – les héros piègent des répliques cent fois passées sur le faux marbre – un has-been issu de livres usés tente de ravir le premier rôle à des cabots démaquillés – dans les loges désertées le maquillage s’effrite et s’agglomère aux poisons des rêves repus de fausses gloires – le brigadier cogne / annonce d’une reprise sans toit ni toi ni moi ni lois -