5 octobre 2013
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Etude opus vingt sept dite du sitcom
Au bout de l’avenue du pont de pierres
Là où la terre se grise dans l’horizon
Le pignon de la maison du pêcheur ne compte pas les heures
Les frégates saluent de leurs rouges signatures la splendeur pélagique
La femme du pêcheur n’attend plus le bateau sur le net elle suit
Les naufrages et les tempêtes les largages et les ports perdus
Elle attend sur son siège que lui pousse la queue
Qui lui donnera la voix
Ulysse ne pourra se faire souder au mat
Sur les navires de pêche il n’y a que radars sonars et chaluts
Elle sait que ce moment sera son couronnement
Elle l’écrit tous les jours avec de beaux dessins
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