Contre chant
La beauté oubliée des houppiers se mêle aux nues
Arrachant aux reliefs les vers que les fleurs sèment
Une phrase un refrain une harmonique
Une fleur fortuite de conscience émerge
Contre chant
La beauté oubliée des houppiers se mêle aux nues
Arrachant aux reliefs les vers que les fleurs sèment
Une phrase un refrain une harmonique
Une fleur fortuite de conscience émerge
reprise riff
Sur l’échiquier s’endort le piaf
L’échelle chromatique se floue
Élaborer les souvenances
Les voiles de la danseuse
Ont semé des paillettes véloces
Un refrain prend sa source dans l’eau et la lumière
Sous les paupières mesurées une trêve se plait
À feindre l’énergie des dermes agités
Les germes des voix perdues murmurent
Des espaces façonnés en espoir de cause
Et l’esquive poudroie en fuseaux de couleurs
La chaleur d’une main invisible
Le musc enfoui sous la peau muselée
Signent le sillage d’une passante
Volonté virtuose et voie aléatoire
Le mirage volute l’échiquier enherbé
Entrer dans la mémoire des arbres
Irriguer de sève le crayon et la plume
La sente rectifiée rythme le couplet des pas
Et dansent les nymphes et les jupes légères
Aux angles la souplesse d’une hanche s’accroche
Des voiles de mélancolie se teintent pleine palette
Ouverture / Salut de marbre
Les rides des ramures saluent le peintre sage
Accolades et baisers couleurs de nostalgie
La science des jardins nimbe de voluptés
La vigueur des souvenirs et des rêves éveillés