Ou saut carpé sur la mer blanche
Blanche et Jules avaient un grand jardin
L’âge venant ils ne pouvaient plus le préparer
Alors ils se sont faits aider pour continuer :
- À savourer pernots clairs, quintal d’Alsace, grosses blondes paresseuses, blondes de Paris, monstrueux de Carentan, coquilles de Louviers, Nantaises, Belles de Fontenay, cabus pointus, cœurs de bœufs, pains de sucre, Anaïs, Charlotte, Annabelle, nombrils de bonnes sœurs, cocos blancs er rouges, noires de Crimée, Andines cornues, blanches de Sicile, culs de singes, petits gris de Rennes,
- À voir les dames de onze heures s’épanouir, et les belles de jours et les belles de nuits,
- À sentir au printemps les Bérénice et les Pierre de Ronsard embaumer,
- À faire la liqueur de vieux garçons (même si ils n’en buvaient plus).
- À cueillir la tanaisie et la chartreuse,
- À mettre les montmorency en bocaux dans la goutte,
- À caresser la feuille de bourrache, croquer le petit navet, cueillir les giroufles et les jaunes du Mans… Ces points… qui ne sont pas de suspension mais de continuation, car la liste n’est ni exhaustive, ni limitative.
Sur la mer des saccages les coquilles se vident, les vents bons ou mauvais usent les carènes, arrachent les voiles, brisent les quilles, essoufflent les équipages…
Jules était un bon capitaine.