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18 mars 2025 2 18 /03 /mars /2025 01:01

Balades Nouvelles

Au pluriel ce qui plut à elle

Au bout de l’avenue

Cinq ciels

 

 Nouvelles balades

Les cercles se dessinent

Sur le bitume intime

Quand le marcheur s’en va

D’ici jusque là-bas

 

Il voit ce qui hier

Le menait sans mystères

Jusque le boulanger

Ou bien le charcutier

 

Quelques pas ombragés

Les érables altiers

Sommaient de regarder

 

Les feuilles les samares

Les ombres les ignares

Les auto entêtées

 Nouvelles balades

Photo, texte et choix musical : TG

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commentaires

C
Poème très évocateur qui capture la beauté de la vie quotidienne. Les cercles sur le bitume et les références aux commerces locaux évoquent une atmosphère chaleureuse et nostalgique tandis que les arbres et les ombres ajoutent une dimension de calme et de réflexion, que viennent pourtant troubler les autos entêtées.
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P
les arbres abattus font se souvenir de ce qui constitue la vie quotidienne, les gens et les bêtes, les commerces (mot à lire au sens premier), et puis les jours vont et viennent, se souvenir et habiter les moments les uns après les autres, avec l'âge on mesure le poids et la valeur ?
S
je préfère regarder le ciel plutôt que le béton... à la campagne, il est plus lumineux.. j’aime bien le terme "auto entêtées", comme un symbole de civilisation
Répondre
P
il y a une contradiction entre ce qui se vit tous les jours et ce qui est à l'origine des villes, les regroupements permettaient de se soutenir, de s'entraider, de constituer des foyers de vie, la ville est devenu tout le contraire, concurrences, agressions, solitudes ....

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