Grilles La herse perse l’extra Ordinaire la giclure déplumée Déride le drapé des eaux Le saule contraint l’astre Ô nef des songeries L’onglet des rêves opiacés Indexe l’horizon en zones Extralucides / or bits gravure sur bois réalisée lors de la rencontre...
textures Verts d’étés drus rudes et tendus Arbres tordus déviés en virtuose Portées livrées aux oiseaux Lettrines effrontées sur écran Intégral et gratuit
échouages Ligne de fuite et Back ground Vertiges asymétriques La vague creuse la phrase Vieillesse et solitude Des marins imaginaires Nés de tout et du contraire Perdus en bord de ligne Naufrages dans le ressac Des pages où nagent Les corps et les carnages...
coutre rangé Sur le roulis des glaises l’écorce Force l’échine des bocages Tangue la peau gercée Sur le cadastre quasi statique La conquête indue ose morceler L’héritage et sa progéniture lino retouchée (légèrement) : tg
reflets Vents de terre Vents de mers Ciel pour livre ouvert Mémoire sous les pierres Ramures en clef Naufrage de l'histoire Cieux noirs Ciels clairs Fleuves en phylactères Et la tristesse
substrat Les dieux se meurent sous l’urbaine texture Le riff agressif tisse sa romance violence Et de chair sans pitié ni prudence Le sol des villes puise dans le roc et la vase La triste partition des errances indues
héritage Espaces en degrés Escaliers en effets Escalades étages Estrades terrassées Estivales découpes La sève forge des titans
catalogue Plus de mille espèces de roses Qui ne plaisent qu’aux solitudes Et à tous ces oiseaux muselés Livrés aux ostracismes Popa Chubby : One million guitars broken
cimetières oubliés / crânes d'oiseaux Endormis sous les racines Entre pus plaies et spleen Les yeux du silence battent Cadences des cadavres couverts Herbes harpes sans dates Esquisses des splendeurs passées Sous des stèles Seules connues des initiés
De l'Eden au Danube Fleurs attrapées dans terreaux embrenés Le fleuve a avalé la chimique pitance Eden empoisonné des humeurs teigneuses Et les cris des oiseaux griffent le silence Dans les squames horribles l’aqueuse purulence Draine son terrible jus...
stèle têtue Là où germe fleur L’eau pleure Dans le roc ravine La terre imprime son œuvre La bave des cerbères Coagule dans les grés Gravures installées Au froid sous le terreau
mirages entretenus Palmes paumées qui palpent prospères les poudroiements précieux Bribes voraces et tropiques tragiques Sèves suintantes soûles Des soins souverains La branche balance Buvard béat Voûte versatile des soirs repus Essences suaves sourdines...
squares et compagnies Jardins divers et de nos nuits Clos entre murs et grilles Cachent un morceau d’Eden Des tempêtes des aubes des nuits Au carrefour le corbeau perché Berce de son tempo Le passant aux doigts sensibles La croix du blues swingue dans...
à la une dans son excellente collection Non typo l'atelier de Groutel va éditer un nouvel opus voici la couverture vous reconnaissez une des lino parues sous le titre générique Arc en ciel blues à bon lecteur salut
cartographie Entrelacs lacérés Textures triviales truquées En treillis tapissés de toc et de tactiques Le stratège urbain vomit son loti tarifé Seuls aux nues les sansonnets tissent Des ponts de mains et d’yeux sensibles Le sexe des vallons vacille Sur...
sous les assises Main tordue sur morceau de square Escarres des bitumes crevés Boues des voussures anciennes Etoiles inhumées dans un bestiaire futile Les racines s’enlisent dans l’encre des morphèmes
reprise Stratofender virtuose fendue en plein vol Les clowns et les valets enfermés dans les boîtes Les feux d’arrêt passent au bleu La reine a mis ses chaussures de suédine Le pays des femmes Dans mille ans à mille lieues Assis au fond de sa tombe Un...
tracé / écart Les rides froissent la fierté de la lande sage La dextérité indemne d’afféteries des lang Ages nue l’austérité des signatures Le nimbe des nuances austères cache Des tendresses timides & rudes Tramées par des mains intuitives
hommage à S B W II Les yeux de l’aveugle pour voir Le serpent engraisse les grenouilles Les funérailles sont un procès Ramenant à la maison Dans le petit village Neuf degrés en dessous de zéro Réveille toi chérie .../... trois linos agencées
en rouges majeurs Mars inspecte la saison Le minium éclate sur l’arête des stores L’éosine des enfances mue avec l’hiver La cochenille s’enherbe de délires précoces La garance se souvient des pantalons La toise des saisons mesure la juste teinte
Fumures L’engrais des ans Les crânes des oiseaux Les temples écrasés Sourd la paix des os La ténacité des mots Le mystère des images
chromos Vertes plénitudes Sous les coups de la Saint-Jean Le soleil borgne cogne Les cheveux de l’humus dressent de fiers géants Cimaises écornées des cumulus Ecrans verts en devers des troncs Paysages niellés de fruits et de ramures Drupes dodues drapées...
tains uchroniques Lignes de fuite Miroir des siècles Noir asymétrique inséré à force Le rouge des sens interdits tente De retenir la croissance dopée Millefeuille / métal et verre Orange ralentir / affûter l’iris Avant la coupe à blanc L’austère ablation...
Vin nouveau Les nervures des feuilles perdurent Sur les labours embrumés Le cri des merles écartèle Les striures dépouillées La chaleur des vendanges S’enferme au cœur des pierre Sous le chaume au grenier Dans l’ornière sous la pierre Bat La constance...
racines Les oiseaux venus de l’autre côté de l’océan Enferrés Sur les quais abreuvent les nues de chants Exilés Les touches d’ivoire libèrent de la rouille Les clefs Clouées aux mats les cordes S’enracinent