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17 octobre 2014 5 17 /10 /octobre /2014 00:01

Sans foi

bande-03-1.jpg

L’escale liée à la moiteur des humus

Arrondit la faillite des vieux prospectus

Un degré agrégé aux articulations

Décroche en sourdine et culbute le lion

Momifié dans la rétine des héroïnes

Dédale châtré Pasiphaé se débine  

Pégase s’agace des haltes putassières

Qui rangent le chaland aux pieds des linéaires

L’hémoglobine se vend en cubitainers

Avec gants panoplie et démo exemplaire

Sous la pile des bestsellers un cavalier

S’enfuit poursuivi par des monstres sanctifiés

 

dans la série ces femmes guitaristes :

Orianthi quel talent !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

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15 octobre 2014 3 15 /10 /octobre /2014 00:01

Une foi d’animal

bande-03.jpg

 

Si tu promets « T » c’est un coup au foie

Le vent des épopées gonfle les lois

Abandonnées sur la laisse la berne

 

Les plumes de rapaces  de colombes ou de piafs

Déclinent des scories rognures stries et cernes

Leurs lettres infusent et gravent des agrafes

 

La musique se hampe de voix et de chants

Qui s’élèvent et repeignent des us l’étain

D’ors de givres de salissures de pigments

 

Les pieds ensanglantés des cauchemars anciens

Tarissent les liqueurs des sources magnifiées

Ivres les monstres dégueulent des chants sacrés

 

et avec cette vidéo on peut comprendre grimper sur la vingtdeuxième

c'est pour ceux qui suivent : Anna Popovic

n'oubliez pas de cliquer sur le lien !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

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4 août 2014 1 04 /08 /août /2014 00:01

Tout d’un coup (d’œil)

bande deux 004

Née on ne sait où la lie fermente gonflée

Née coiffée ou jetée par la hargne sordide

Elle git là dans une rime pauvre posée

Sur l’arche des rêves explosée dans le vide

 

Le pont des revient ‘en examine la verve

Et sur un saut carpé gomme tout argument  

L’encre des yeux poisse de pigments indulgents

Crépons sanguinolents que la couleur énerve

 

Carmins jaune de Naples blanc bleu outremer 

S’exortent sur la toile en souvenirs amers

Les arcs en ciel du blues se joignent aux chimères

Portées désordonnées où l’océan se perd

 

un sogwritter qui a beaucoup été repris, et qui le mérite :

John Hiatt


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2 août 2014 6 02 /08 /août /2014 00:01

Troisième tee (aire de rien)

bande deux 003

Troisième tee (aire de rien)

 

Elle git là dans une rime pauvre posée

Sur les reliefs ardents des sonnets étouffés

Des nuées d’amours ornées de moires et de sèves

Ophélie ou Juliette que chaque jour lève

 

Fleurs de friches sauvages oubliées des flores

Que seuls les poètes écorchés de remords

Peuvent sur les écales des vers aux aurores

Veinées  enchanter les décors où paît la mort

 

Minéraux inconscient broyés sous les averses

Ciels de cæruleum nimbés de noir de chine

La rencontre dans l’œil exalte les rapines

Que les mots indécents sur la trame dispersent

 

Jim Croce qui se souvient ? disparu en 73 dans un accident d'avion.

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31 juillet 2014 4 31 /07 /juillet /2014 00:01

Ce gond t’y erres

bande deux 002

Né coiffé ou jeté par la hargne sordide

Des hémisphères percés de désirs avides

La turbulence écervelée émascule mots

Espérances et chansons utopies en sabots

 

Pour boire à la fontaine des soupes faciles

Un œil sur la croupe des vendeuses dociles

L’autre sur le linéaire des corps vendus

L’animal décérébré  vaque sans tenue

 

Logé avec les ombres rue des anonymes

Le cimetière des innocents paie la dime

En cadavres tassés dans la fosse commune

Un chacal esseulé déclame sur la dune 

 

en contre point une bonne vieille des pierres qui roulent.

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29 juillet 2014 2 29 /07 /juillet /2014 00:01

Premier tiers

bande deux 001

 

Née on ne sait où la lie fermente gonflée

De l’insane de l’humide dans la chaleur

Des portées aux visages trompeurs incubés

Dans des ventres de mères aux organes menteurs

 

Des si elles tirent des silences tueurs

Sur les ailes des nues elles plombent les cœurs

Retournant sur les ondes des sillages moqueurs

Les sept mers se comblent de poisons et de peurs

 

Les cris du bébé sortant raillent les études

D’anatomies que suggèrent les multitudes

Lors des fêtes des orgies des enterrements 

En couleurs l’écran vers le nord en douce s’étend

 

une belle reprise d'une chanson de Woody Guthry

Joel Rafael s'inscrit dans ce folk généreux

Topa (voir son blog : biloba) qui m'a fait repenser à cette veine musicale toujours vivante.

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23 juillet 2014 3 23 /07 /juillet /2014 00:01

Dés roulés


bande 001

 

 

Les pairs spectres ivres n’insultent que les angles

Où viennent nidifier des ombres armées de sangles

Les alcools délétères que l’horizon boit

Ouvrent sur les scènes des oripeaux sans joies

 

Les aires se découvrent absconses et stériles

Le couvert des lignes n’ébruite que des râles

Croisements camouflés ni femelles ni mâles

Fébriles et rémanents / masques qui défilent

 

Sœur Anne sur le balustre bouffe la consigne

Les créneaux architectent les avoirs indus

Que les acteurs publient sur des feuilles indignes

Les fables se perfusent de morales vendues

 

une belle voix un beau texte tout ce qu'il faut "Jimmy "

une belle chanson

 

 

rattrapage : voilà l'image doublée il y a quelques jours. c'était pour voir ceux qui suivent (comme disait mon instit) on peut replacer dans l'ordre de lecture main tenant :

bande 004

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21 juillet 2014 1 21 /07 /juillet /2014 00:01

Trois y aime vos laids

bande-004-2.jpg

La porte hier éclabousse les seuils minés

Sous les pas des homicides ordonnancés

À la crèche des aumônes les veaux ruminent

La réserve d’hormones trie son albumine   

 

La craie sur les ailes du temps crisse à vents

Perdus annonçant les serres des vautours sourds

Aux prières des enfants scotchés sur le champ

Le mètre des exits tance les sœurs d’amour

 

Les mondes hissent sur les orgues des cosmos

Morts nés les lèvres du désir sèchent les os

Effeuillés des missels cadastrés par des anges

Perfusés de pavots flores nourries de fanges

 

TomWaits dans toute sa splendeur

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19 juillet 2014 6 19 /07 /juillet /2014 00:01

souvenirs d'Ilion (*)

bande 003

Ne garder que la peau et les yeux des outrages

Revendre sur les lieux les effets des trucages

Aux annonceurs odieux que la peine génère

Et tracer sur la plage des portraits grands ouverts

 

Dépiauter les linceuls des fausses aventures

Redorer les marges de l’encre des épures

Chronos n’en finit pas il dévore sans trêve

Et sème sur les pages les exuvies  des rêves

 

Un fanal éphémère ose tromperies létales

Exhumer de la grève des coquilles banales

Qui viennent écorcher les cicatrices sales

Et saler le jusant d’écumes animales

 

(*) : Troie

séquence nostalgie le grand Bob mille neuf cent soixante trois ( je souligne)

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17 juillet 2014 4 17 /07 /juillet /2014 00:01

Temps d'eux

bande 003

Les oiseaux du malheur fondent le paysage

Avec les nerfs les os les rêves des otages

Leurs couleurs broyées par des artistes sans gages

Sans savoir écument les portées des naufrages

 

Pirates ombrageux que les dieux ont griffés

Trimardeurs ébouriffés par les vents empestés

Femmes écrasées sous les prétextes armures

Mômes entreposés sur les pages et les murs

 

Les graphes des galères rament sur les mers

D’Ulysse de Colomb et de tous les migrants

Saluant Arthur et ses exocets / colères

Sur le fleuve ils signent de leurs gestes trop lents

 

on ne pouvait pas échapper à celle là : l'autoroute vers l'Eden

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