17 octobre 2014
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Sans foi
L’escale liée à la moiteur des humus
Arrondit la faillite des vieux prospectus
Un degré agrégé aux articulations
Décroche en sourdine et culbute le lion
Momifié dans la rétine des héroïnes
Dédale châtré Pasiphaé se débine
Pégase s’agace des haltes putassières
Qui rangent le chaland aux pieds des linéaires
L’hémoglobine se vend en cubitainers
Avec gants panoplie et démo exemplaire
Sous la pile des bestsellers un cavalier
S’enfuit poursuivi par des monstres sanctifiés
dans la série ces femmes guitaristes :
Orianthi quel talent !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
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15 octobre 2014
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Une foi d’animal
Si tu promets « T » c’est un coup au foie
Le vent des épopées gonfle les lois
Abandonnées sur la laisse la berne
Les plumes de rapaces de colombes ou de piafs
Déclinent des scories rognures stries et cernes
Leurs lettres infusent et gravent des agrafes
La musique se hampe de voix et de chants
Qui s’élèvent et repeignent des us l’étain
D’ors de givres de salissures de pigments
Les pieds ensanglantés des cauchemars anciens
Tarissent les liqueurs des sources magnifiées
Ivres les monstres dégueulent des chants sacrés
et avec cette vidéo on peut comprendre grimper sur la vingtdeuxième
c'est pour ceux qui suivent : Anna Popovic
n'oubliez pas de cliquer sur le lien !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
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4 août 2014
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Tout d’un coup (d’œil)
Née on ne sait où la lie fermente gonflée
Née coiffée ou jetée par la hargne sordide
Elle git là dans une rime pauvre posée
Sur l’arche des rêves explosée dans le vide
Le pont des revient ‘en examine la verve
Et sur un saut carpé gomme tout argument
L’encre des yeux poisse de pigments indulgents
Crépons sanguinolents que la couleur énerve
Carmins jaune de Naples blanc bleu outremer
S’exortent sur la toile en souvenirs amers
Les arcs en ciel du blues se joignent aux chimères
Portées désordonnées où l’océan se perd
un sogwritter qui a beaucoup été repris, et qui le mérite :
John Hiatt
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2 août 2014
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Troisième tee (aire de rien)
Troisième tee (aire de rien)
Elle git là dans une rime pauvre posée
Sur les reliefs ardents des sonnets étouffés
Des nuées d’amours ornées de moires et de sèves
Ophélie ou Juliette que chaque jour lève
Fleurs de friches sauvages oubliées des flores
Que seuls les poètes écorchés de remords
Peuvent sur les écales des vers aux aurores
Veinées enchanter les décors où paît la mort
Minéraux inconscient broyés sous les averses
Ciels de cæruleum nimbés de noir de chine
La rencontre dans l’œil exalte les rapines
Que les mots indécents sur la trame dispersent
Jim Croce qui se souvient ? disparu en 73 dans un accident d'avion.
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31 juillet 2014
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Ce gond t’y erres
Né coiffé ou jeté par la hargne sordide
Des hémisphères percés de désirs avides
La turbulence écervelée émascule mots
Espérances et chansons utopies en sabots
Pour boire à la fontaine des soupes faciles
Un œil sur la croupe des vendeuses dociles
L’autre sur le linéaire des corps vendus
L’animal décérébré vaque sans tenue
Logé avec les ombres rue des anonymes
Le cimetière des innocents paie la dime
En cadavres tassés dans la fosse commune
Un chacal esseulé déclame sur la dune
en contre point une bonne vieille des pierres qui roulent.
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29 juillet 2014
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Premier tiers
Née on ne sait où la lie fermente gonflée
De l’insane de l’humide dans la chaleur
Des portées aux visages trompeurs incubés
Dans des ventres de mères aux organes menteurs
Des si elles tirent des silences tueurs
Sur les ailes des nues elles plombent les cœurs
Retournant sur les ondes des sillages moqueurs
Les sept mers se comblent de poisons et de peurs
Les cris du bébé sortant raillent les études
D’anatomies que suggèrent les multitudes
Lors des fêtes des orgies des enterrements
En couleurs l’écran vers le nord en douce s’étend
une belle reprise d'une chanson de Woody Guthry
Joel Rafael s'inscrit dans ce folk généreux
Topa (voir son blog : biloba) qui m'a fait repenser à cette veine musicale toujours vivante.
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23 juillet 2014
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Dés roulés
Les pairs spectres ivres n’insultent que les angles
Où viennent nidifier des ombres armées de sangles
Les alcools délétères que l’horizon boit
Ouvrent sur les scènes des oripeaux sans joies
Les aires se découvrent absconses et stériles
Le couvert des lignes n’ébruite que des râles
Croisements camouflés ni femelles ni mâles
Fébriles et rémanents / masques qui défilent
Sœur Anne sur le balustre bouffe la consigne
Les créneaux architectent les avoirs indus
Que les acteurs publient sur des feuilles indignes
Les fables se perfusent de morales vendues
une belle voix un beau texte tout ce qu'il faut "Jimmy "
une belle chanson
rattrapage : voilà l'image doublée il y a quelques jours. c'était pour voir ceux qui suivent (comme disait mon instit) on peut replacer dans l'ordre de lecture main tenant :
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21 juillet 2014
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Trois y aime vos laids
La porte hier éclabousse les seuils minés
Sous les pas des homicides ordonnancés
À la crèche des aumônes les veaux ruminent
La réserve d’hormones trie son albumine
La craie sur les ailes du temps crisse à vents
Perdus annonçant les serres des vautours sourds
Aux prières des enfants scotchés sur le champ
Le mètre des exits tance les sœurs d’amour
Les mondes hissent sur les orgues des cosmos
Morts nés les lèvres du désir sèchent les os
Effeuillés des missels cadastrés par des anges
Perfusés de pavots flores nourries de fanges
TomWaits dans toute sa splendeur
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19 juillet 2014
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souvenirs d'Ilion (*)
Ne garder que la peau et les yeux des outrages
Revendre sur les lieux les effets des trucages
Aux annonceurs odieux que la peine génère
Et tracer sur la plage des portraits grands ouverts
Dépiauter les linceuls des fausses aventures
Redorer les marges de l’encre des épures
Chronos n’en finit pas il dévore sans trêve
Et sème sur les pages les exuvies des rêves
Un fanal éphémère ose tromperies létales
Exhumer de la grève des coquilles banales
Qui viennent écorcher les cicatrices sales
Et saler le jusant d’écumes animales
(*) : Troie
séquence nostalgie le grand Bob mille neuf cent soixante trois ( je souligne)
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17 juillet 2014
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Temps d'eux
Les oiseaux du malheur fondent le paysage
Avec les nerfs les os les rêves des otages
Leurs couleurs broyées par des artistes sans gages
Sans savoir écument les portées des naufrages
Pirates ombrageux que les dieux ont griffés
Trimardeurs ébouriffés par les vents empestés
Femmes écrasées sous les prétextes armures
Mômes entreposés sur les pages et les murs
Les graphes des galères rament sur les mers
D’Ulysse de Colomb et de tous les migrants
Saluant Arthur et ses exocets / colères
Sur le fleuve ils signent de leurs gestes trop lents
on ne pouvait pas échapper à celle là : l'autoroute vers l'Eden
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