12 août 2014
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fait hier
A
Muse
M’en sont
Jeux sur pas
Pi et cas ré mi
Heure et entière
Ment partiel ou ans
Tiers seul si c’est pare
Ciel ou paraphe pointe U
Tuile art doit posée sur lattes
Le poing en coin poste aux nues
Ses mess âges et ses messes sans I
D’idées car dés roulent les ans sans ré
Pis c’est pas autrement et toc sans tic ni tact
pour des angles : une chanson pointue
par celui qui porte bien son nom
Bobby
Lapoi
te
!
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dans
pignons
10 août 2014
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Hautes
eaux
Ôte eaux / Un pose cible / Sur quai inondé / Le ciel coule ses fontes / « Cas versé / Ondées et « K » ta strophes / Piles noyées / Godilles dispersées / Deep water blues pour rivière hexagone / Fluctua nec mergitur / Les berges n’ont pour bouées que les années / Hymne version déluge / Purge estampillée au calendrier des verticalités / Alea jacta est / Le Rubicon avale son césar / Star à la une des canards / Madame météo augure et se lave les mains dans le bouillon des ondes hertziennes / Pieds et cul au sec / Nette / Quiète / Clean très polie / Ad hoc
on ne pouvait y échapper : "Mississippi heavy water blues" : c'est Barbecue Bob qui est à l'oeuvre.
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pignons
8 août 2014
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Trifacés
Sauts
Sobres
Sous l’eau
Et tôt ou tard
Intempéries un
Temps prie l’autre
Successions et contre Fa
Sons et sont non résolutions
Ni interprétations mais façons
De mettre en alignement les « A »
Des dicos non rangés alphabets mais
À la vie comm’j’te pousse au « Q » après
Ter et bis et sauts de numérations sur sol
Au plat font des urbanisations avec ou sans
Plans / arrangements / hiérarchisations variant
Avec ou sans les gens les chiens les chats oiseaux
Et autres bestiaux qui se démerdent à être sous l’Ô
deux hommages Léo et Baudelaire : une vidéo
c'est Minidoc qui m'y a fait penser (voir les pensées sauvages)
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dans
pignons
6 août 2014
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Face paire
Aux gnons
Pignons font
Fronts mais ont
Règnes sur rue on
Dit nasses tee de raisons
Fontes et crans assurer fonds
Saisons et déraisons notions si on
Sait lire en confrontations des maisons
La définitive solitude par faute de pulsions
N’ont que cadencement et alignement pour tons
Orientations pair impair et persistance en résolution
Inventions décorations manutentions révolutions torsions
Marionnettes sans fils mais exaltations et déductions c’est selon
Émulsions de pollutions sur crépis matériaux stratifications scarifications.
Tinsley Ellis on retourne au blues éléectrique via une Gibson
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pignons
4 août 2014
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Tout d’un coup (d’œil)
Née on ne sait où la lie fermente gonflée
Née coiffée ou jetée par la hargne sordide
Elle git là dans une rime pauvre posée
Sur l’arche des rêves explosée dans le vide
Le pont des revient ‘en examine la verve
Et sur un saut carpé gomme tout argument
L’encre des yeux poisse de pigments indulgents
Crépons sanguinolents que la couleur énerve
Carmins jaune de Naples blanc bleu outremer
S’exortent sur la toile en souvenirs amers
Les arcs en ciel du blues se joignent aux chimères
Portées désordonnées où l’océan se perd
un sogwritter qui a beaucoup été repris, et qui le mérite :
John Hiatt
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chansons
2 août 2014
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Troisième tee (aire de rien)
Troisième tee (aire de rien)
Elle git là dans une rime pauvre posée
Sur les reliefs ardents des sonnets étouffés
Des nuées d’amours ornées de moires et de sèves
Ophélie ou Juliette que chaque jour lève
Fleurs de friches sauvages oubliées des flores
Que seuls les poètes écorchés de remords
Peuvent sur les écales des vers aux aurores
Veinées enchanter les décors où paît la mort
Minéraux inconscient broyés sous les averses
Ciels de cæruleum nimbés de noir de chine
La rencontre dans l’œil exalte les rapines
Que les mots indécents sur la trame dispersent
Jim Croce qui se souvient ? disparu en 73 dans un accident d'avion.
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dans
chansons
31 juillet 2014
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Ce gond t’y erres
Né coiffé ou jeté par la hargne sordide
Des hémisphères percés de désirs avides
La turbulence écervelée émascule mots
Espérances et chansons utopies en sabots
Pour boire à la fontaine des soupes faciles
Un œil sur la croupe des vendeuses dociles
L’autre sur le linéaire des corps vendus
L’animal décérébré vaque sans tenue
Logé avec les ombres rue des anonymes
Le cimetière des innocents paie la dime
En cadavres tassés dans la fosse commune
Un chacal esseulé déclame sur la dune
en contre point une bonne vieille des pierres qui roulent.
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chansons
29 juillet 2014
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Premier tiers
Née on ne sait où la lie fermente gonflée
De l’insane de l’humide dans la chaleur
Des portées aux visages trompeurs incubés
Dans des ventres de mères aux organes menteurs
Des si elles tirent des silences tueurs
Sur les ailes des nues elles plombent les cœurs
Retournant sur les ondes des sillages moqueurs
Les sept mers se comblent de poisons et de peurs
Les cris du bébé sortant raillent les études
D’anatomies que suggèrent les multitudes
Lors des fêtes des orgies des enterrements
En couleurs l’écran vers le nord en douce s’étend
une belle reprise d'une chanson de Woody Guthry
Joel Rafael s'inscrit dans ce folk généreux
Topa (voir son blog : biloba) qui m'a fait repenser à cette veine musicale toujours vivante.
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dans
chansons
27 juillet 2014
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Ganté de titane
Les titans veillent
Sur les chiens assis
Lu carne et lu brique
Dans les arts canes
En contrepoint des attractions de bas étages
En prestance et résistance les pentes se lestent
De poussières où se tassent le sens cible des dés
Cernes et strates y forniquent dans les pages
Dans l’épaisse sueur et le suranné
Des érosions étirées sur calendriers
Lisibles en lignes lithographiées
Manuscrites empâtées calligraphiées
Si gelées ou cimentées
Canicules et déluges notent
Traits stries stases en strophes
Esotériques au risque d’exciser
Mousses dermes muscles tendons
Excroissances des évidences
Ève y dance dans les bras de Lilith
Adam mord dans les fentes du temps
Quand Caïn a bel œil et signe
sur les toits on retrouve Mary Gauthier et ses belles ballades
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nuits
25 juillet 2014
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Mire ou arts
Une mélodie en puits sciences
Etaie les piles liées de la nuit
Les âmes des femmes vaquent
Dans les corps durs des chats
Grains d’or niés hier dans les combles
Les nues cuvent leurs esses
Pets rances des ignorances
Dans le dé fou les pistes figées
Un cas drille carre ses pas dans les faux
Fuyants sous les airs peignés
Des feux naitre et s’en aller
La laisse des ans vire rondes
Sans barre de butée
Mais la borne ans registres
Ne cède aux arts que des figures
Ecorche-cœurs des souffles
Et teint sur reflets des tains
Que mirent ou arts ou vacuité
hommage à un grand qui vient de disparaître, je ne ferai pas de jeu de mots à propos de l'hiver, ni de la chevelure de neige.
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dans
nuits