Le blog de pjtg

Huit

Nouveaux anciens

Anciens et nouveaux

Les syllabes des écrits calligraphes

Se mesurent aux signes orthographes

Qui poussent dans les vertes épitaphes

Disséminées tout au long des paraphes

Les encres végétales et les veines

Minérales s’accouplent loin des haines

Nées au hasard des rencontres urbaines

La se pressent sur les trottes vilaines

Les sacerdoces qui se vouent aux crimes

Plus loin des sourires d’enfants apprennent

Les poèmes les histoires les rimes

Que se disent les amoureux patients

Pica pica

            Ou inversement

                       Fermer le ban

Et puis après en coup de vent

La pie bavarde crie danger

Et tout le monde s’est envolé

Un mot qui cause à tout moment

Loin des paroles politiques

Qui sont de bois donc coups de triques

Retours sans sens avec les flics

Car les données craignent le fric

La pie écrit dans le ciel bleu

Les mots sensés et les aveux

C’est l’impuissance des oiseaux

C’est la puissance des oiseaux

photo Bernard G / txt et chx musical : tg

Balade cinquième

mais

Balade énième

Des belles danses

Sous les fragrances

Reflets relances

Pauses partances

Pleurer ou rire

Écrit le saule

Sur un sourire

Au bout du môle

Un beau pommier

Donne un baiser

À la mésange

Et aux archanges

Photo / txt / choix musical : tg

Trentième envoi

De nouvelles Nouvelles

Vinrent le vingt de mai

‌cher Thierry,

ceci est le premier poème que j'ai écrit entièrement tout seul sans aucune aide au Foyer des Hautes-Fontaines.

"Vole mon ami, va trouver la lumière et les étoiles,
Rejoins la terre et le ciel.
L'amitié, les larmes qui coulent nous rendront plus forts.
L'amour que j'ai pour toi sera plus fort que la mort.

Je me rappelle nos rires et les pleurs qu'on a vécus ensemble, ta joie de vivre, les parties de pétanque et de basket qu'on a gagnées, tu étais de loin le meilleur sportif de La Chapelle de Hautes-Fontaines.

Votre fils était heureux de vivre, une flamme coulait en lui. Les anges prendront soin de lui comme moi j'ai pris soin de lui du mieux que je pouvais.
Que la lumière t'emmène sur la route du Paradis !"

Stéphane Juglet, jeudi 20 mai 2021, Corderie

Nuit de tempête
 La marée montante
Gronde puissante

Du plus profond d’elle-même.
 

 La mer engloutit ses rouleaux
La vague avale un galet bleu
Et s’envole indomptée
Dans le vent.
 
Le vent s’engouffre au plus profond
De sa splendeur
Le vent se déchaîne
Dans ses plus hautes profondeurs.
 
La nuit m’interpelle
La mer m’appelle.

texte de Stéphane Juglet

Photo portraits de Victoria H. Stéphane tient le crayon

mise en page et choix musical : TG

Pica pica exposition

                                     Au fond du jardin

                                                                     Pas très loin

Concert de pies

Et oui et oui

C’est chez Bernard

C’est du grand art

En si bémol

C’est clarinette

Les bénévoles

Font la saynète

Accompagner

Ciel azuré

Narguer Orion

Dans le salon

Concert en frac

Au fond du parc

Fin de journée

Pour s’amuser

photo Bernard G / txt et chx politique : tg