au près
La chaleur en patience des corps estompés
Dans les ciels des tempêtes anticipées
Des houles de douceur qui n’osent s’ébruiter
Une plage cachée au cœur des eaux veinées
au près
La chaleur en patience des corps estompés
Dans les ciels des tempêtes anticipées
Des houles de douceur qui n’osent s’ébruiter
Une plage cachée au cœur des eaux veinées
voilures
Des tisons et des cendres dans des lieux incertains
Et la lumière en manières de chemins
Cibles traits et armes bagages clandestins
La courbe en douce à hauteur de dessein
hautes eaux
Nef chargée de verbes en partance
Ile espérée on ne sait sous quels cieux
Frégates naufragées aux crocs vauriens
Défrichages enroulés au creux à contre peau
enjambement
L’orbe des alliances le mystère ose l’indécence
Point de suspension et trame de camaïeux
La césure cadence la phrase ensemence
Dans le champ qui murit avant de faire feu
esquisse de pont
L’ire rentrée mesure la distance
Sous l’anse des moissons plumes et acier
La viande énervée darde en licence
Le verbe retenu au plus ennuagé
chant suspendu
La vrille du regard grille les feux d’arrêts
L’arrête des douleurs se ploie dans le matin
Accord septième lancé à pleine main
Le danger souffle et navigue au près
à travers les murs
Tourné vers les rivages d’utopie
Œil innervé de l’humaine errance
La grève se peint en sueurs de voyance
Et la fièvre aux sources de l’entropie
estran
L’adresse implicite des oiseaux horizon
Zones dévoilées en caresses cachées
Rivages décillés au ressac des raisons
Pliures érodées des sépales osés
l'art des silences
L’arche des lagons où nagent des ardeurs
L’art des silences en espoirs harmoniques
L’ardeur et la peur les rides endémiques
L’archange s’y noie aux saisons des couleurs
flux et reflux / estran
Grilles des mots morts au bord
Griffes retournées des gestes
Armures sensibles des nerfs tressés si fort
Amarres jetées ou blessures célestes