Encres sans fond / aux haleurs

Art dur

Cloués nus sourds dépôts de coups leurres

Regards et égards  mêlés tanguent dans le vif

Les cieux voilés ne délivrent que calculs trompeurs

Qui sidèrent et torpillent des mirages naïfs

La vielle des horloges bourdonne sa fureur

Et livre sa gangue de masques aux rictus tueurs

La quille sous la surface ondule sans ardeurs

Et crève les limons soulevant les humeurs

Chaudière en surchauffe et carène poreuse

Le capitaine courtise des fantômes maussades

L’équipage a déserté le passager malade

Dilue dans le roulis ses grimaces parades

Comments

[Tmor]

Sensation de vitesse. Ça avance. Le vent y met du sien. La roue libre ment contre vents et marées en disant qu'elle ne tourne pas rond, car elle tourne, toujours et encore.

[pjtg]

et oui la roue tourne, elle fait ce qu'elle peut, poussée par les moteurs, chavirée par le mauvais temps, tiendra t elle à flot ?

[les cafards]

ohhh la la ça bouge là dedans !

[pjtg]

on ne sait pas, cependant si on va vers le naufrage, le port, ou le sabordement...

[Minik do]

dans le sillage d'Arthur.
Superbe !

[pjtg]

son bateau ivre est une belle métaphore, ses images et ses rythmes m'inspirent et me donneront encore des pré textes...

[Topa]

Au rendez-vous des ondes, tu ne pouvais pas rater Big Bill...

[pjtg]

Big Ill était  / reste un grand. mais il y en a tant que j'ai du mal à faire des choix. on le retrouvera certainement