In situ
Nous sommes allés sur les ruines de la maison, cachée quelque part dans un coin du bocage. Une colonie de choucas y avait élu domicile. Pascal se souvenait de n’avoir pu achever le croquis pour des raisons de lui seul connues.
Nous avons fureté sur le tertre, par terre un morceau de l’encadrement de la fenêtre, nous l’avons ramassé et avec ces débris nous avons confectionné la baguette qui est venue parachever cette réalisation.
Les « œuvres » (entre guillemets parce qu’on ne se prend pas pour des stars) ont une vie,
(mais ce qu’ont fait a le mérite d’exister ! et toc !).
Une amie chère ayant souhaité acquérir une des encres nous l’avons encadrée afin qu’elle puisse l’accrocher.
Voilà le résultat :
Avec notre paquet sous le bras nous sommes allés chez notre commerçante préférée pour choisir la baguette. Celle-ci nous a semblé l’idoine qui, en plus, ajoutait un supplément d’âme, une histoire, une scénographie, un complément, une atmosphère (quoi ma gueule ? )