Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
8 avril 2020 3 08 /04 /avril /2020 00:01

Onzième page

 

Écrire à l’ombre des pignons

Les fluctuantes rides apportent nuances 

Et variantes au long des sentes en partance

Vers des horizons mouvants océans et lignes

Aux vagues critiques qui se liguent et signent

 

Sur les marges des cahiers des portées encrées

Sur les pages et les paysages innés

Puisés au fond des livres et des encéphales

Quand sur la grève les rigoles se décalent

 

Les sillons se déplient et tatouent sur les peaux

Les écorces et les chevelures des stances

Aux éphémères éclats soupirs des émaux

 

Que se forgent les doux animaux qui avancent

Peu à peu entre les colonnes écroulées

Dont se rient les oiseaux et les enfants aimés

Dessin : pj / txt et choix musical : tg

Partager cet article
Repost0

commentaires

T
Belle série, à la fois picturale, poétique et musicale...<br /> <br /> Bonus de l'inconscient : Miontand chante en sourdine...
Répondre
P
c'était dans les portes de la nuit ? Joseph Cosma pour la partition et reprise par tant de talents ....
L
magnifique poème sur le temps qui passe. C'est du moins comme cela que je l'ai perçu
Répondre
P
le temps cette dimension qu'on peut essayer de vêtir comme on peut, mais qui reste inéluctable : alors en prendre son parti...
Z
Comme dans le port de mon île lors des grandes marées ! Bises et bon jeudi
Répondre
P
nous portons en nous nos paysages qui se découvrent et nous recouvrent...
M
Rides littorales...
Répondre
P
nous sommes toujours sur le littoral de notre propre géographie, le problème c'est de savoir s'en éloigner pour lire ?
T
j'aimerais bien voir cette série en expo !!!<br /> amitié<br /> tilk
Répondre
P
il va falloir attendre un peu je le crains, on dira quand ce sera ...
T
je demanderai à Françoise si elle voudras bien m'y emmener <br /> amitié<br /> tilk
P
ça viendra, post confinement, je sais qu'en ce moment Pascal réfléchit à une manière d'exposer tous ces travaux