Soir ou matin / masoir ou tin
La mémoire revêt des costumes pluriels
Elle se meut et se peuple au grès des dégels
Des canicules et des brumes les saisons
Sont maisons aux meubles et murs en déraison
Les arbres s’enracinent dans les ciels ultimes
Aux humus multiples qui se nourrissent seuls
Des horizons variables au bord des abîmes
Où s’en viennent s’ouvrir des tentures aux gueules
D’or et d’argent d‘azur et de pourpre de vair
Toujours le cœur se meut d’est en ouest puis se perd
Dans le sable profond des histoires humaines
Car l’ancre se perd en des morsures lointaines
poème d'amitié - lionel mazari
poème de lionel mazari, interprété et mis en musique par l'auteur. (Poème d'amitié) C'est l'été finissant, les toits se sont ouverts ; et je me reconnais avec plaisir dans l'autre ; et lui a...
Photo : Bernatd Groult / txt et choix musical : th