7 avril 2016
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Pas lettres
Les ailes de nos oiseaux perchés sur les rides
Griffent de leurs pennes des portraits apatrides
Les ombres profondes des blessures lucides
Soulignent dans les yeux des îles et des ides
Où n’abordent jamais des navires armés
De charmes farceurs et de faux espoirs scalpés
Les pierres et les sables cachent les œufs frais
Les cris des poussins oscillent dans le ballet
Ils ne savent que criailler et attendre nus
Que les vents les ramènent avec des becs pleins
La plage se vide des nids et des refrains
Et les labbes s’en vont plus loin ventres repus
txt et image et choix musical : tg